La politique de marketing en faveur du don du sang
Une tendance aux collectes mobiles:
En effet les gens ne se déplassent que rarement vers les centre régionnaux de
collectes. Il faut aller à leur devant, une fois qu'ils sont sensibilisés. Le
surcoût engnedré est énorme mais les résultats sont là ! Les études statistiques
le prouvent, ensuite des ciblages de population type sont fait et les lieux de
collecte sont décidés sous réserve de rentabilité.
Le fait d'avoir des collectes qui se rapprochent des gens, permet d'être plus
persuasif et d'avoir un argumentaire commercial:
-On fait un effort faites en un petit aussi...
-Vous perdrez moins de temps
Une "manipulation" des opinions:
Dans l'esprit général, le don du sang sert aux accidenté de la route qu'on
transfuse en urgence... c'est là dessus qu'une bonne partie des arguments sont
fondés.
Comment cibler le donneur potentiel ?
=> Les campagnes publicité vont porter sur une bonne partie des "besoins"
fondamentaux des gens: (Utilisation de Maslow):
Les besoins physiologiques (respirer, boire, manger...)
Les besoins de sécurité: (la peur...)
-Les accidents peuvent toucher tout le monde, même vous ou
vos proches, il faut un parachute en cas de problèmes.
-Participez à cette chaîne de solidarité, plus forte elle serra mieux on vaincra
la mort et plus vous serrez protégés contre...
-La peur de la mort (celle des autres pour la quelle on fait tous de
l'empathie).
Les besoin d'appartenance à un groupe, une communauté, une tribu:
-C’est un devoir civique et citoyen ! (ce qui est
faux cela soit dis en passant, mais proposé comme si)
-Papa et maman y vont donc pourquoi pas moi aussi... je ne veux pas qu'ils me
rejettent ou qu'ils soient déçus de moi !
-C’est encore mieux, main dans la main on fait tous ensemble une grande équipe
gagnante contre la mort !
-Unis pour la vie !
-On a fait son don tout comme on nous le demande sans chercher à savoir si c'est
vraiment utile (si ils le disent ce ne doit pas être faux).
Les besoins d'épanouissement dans ce groupe:
-Suivre l'idée générale; parce qu’il faut le faire…C'est
une des seules choses de belles qui nous reste...
-"Ils" ont besoin de nous…
-C'est des collèges de bureau qui m'ont convaincu ou un ami...
-C'est plus facile d'aller dans le sens de tout le monde, le sens commun
qu'aller à contre courant.
Les besoin d'épanouissement personnel:
-C'est une victoire personnelle que d'y aller
(notion d'effort réalisé ou performance, c'est pour valoriser ça que les
diplômes ont été mis en place)
-Le besoin de reconnaissance d'avoir quelque chose de spécial et surtout de bien
-Le coté solennel
-C'est une convictions... quelque chose que l'on sent...
-Si j’y vais pas je m’en voudrais, ils ont besoin de moi, je leur suis
indispensable !
-Le fait de donner est épanouissant, et c'est une des cordes la plus souvent
utilisée.
-Je deviens UTILE à quelqu'un, mon existence a donc un sens... (j'existe
à travers ceux que je sauve... je vie leur vie qui avec MON don dépend de MOI ,
c'est narcissique et égocentrique)
-Si en plus on est impliqué dans la guérison on partage la joie du médécin.
-Si personne n'y va, il faut que j'y aille...
-Le concept judéo chrétien de l’effort rédempteur fonctionne aussi à merveille…
Plus c’est dur à faire plus c'est beau !
-J'ai un Don en moi !
Le don de sang est bien un phénomène
communautaire en effet beaucoup de donneurs le sont par "conditionnement
familial", ceux qui le deviennent spontanément sont rare !
Il s'agit d'éducation.
Quelles sont les idées qui sont réellement les votres en faveur du don du sang ?
Exemple de témoignages:
Laurie, âgée de 22 ans, en est à son deuxième don, mais
connaît déjà bien la question. « Pendant longtemps, mes parents m'ont demandé de
venir avec eux. J'ai effectué mon premier don en mai dernier, et je me suis
sentie fière de moi ». Ce soir, la jeune femme est venue en famille, et emmène
aussi de nouvelles recrues dans son sillage. « Ma mère fait partie d'une
association, à Geispolsheim », témoigne son conjoint, Lionel. « Quand on est
jeune, ce n'est pas la première chose à laquelle on pense, mais j'y serais allé
un jour ou l'autre. Ce qui compte, c'est de faire [ce geste] ensemble ! ».
On retrouve la pression familiale et le besoin de reconnaissance. "avec
eux, en famille, son sillage, association, conjoint , ensemble, sa fille,
conviviale" tous ces termes dénotent du groupe, de la tribu."et
je me suis sentie fière de moi " Pourquoi fier ? on ne saura pas... sans
doutes Laurie ne sais elle même pas pourquoi...de toutes façons la fièrté est un
premier pas vers l'égoisme: on fait les choses pour soi, par pour les autres !
Elfriede, 62 ans, est venue de Scharrachberheim. C'est sa
fille qui l'a initiée à sa démarche. « Elle a commencé au lycée. Au début,
j'avais peur, elle m'a rassurée. Elle n'habite plus dans la région, mais je
continue de venir. L'ambiance conviviale, c'est important. On m'a envoyé une
lettre, donc si je suis disponible, je viens »
Elfriede, est aussi dans le besoin de ne pas être seule, intronisée par sa
fille, qui l'a poussée au delà de ses appréhensions pour l'emmener avec elle.
Encore une notion de reconnaissance de l'autre (elle veut prouver à sa fille
qu'elle en est capable) c'est pas tant le domaine qui compte dans cette démarche
mais le défis. Aussi pour la fille aller dans le sens du don est un moyen pour
elle de se rassurer " si les autres me suivent je ne suis pas seule, et aussi ça
conforte mon choix"
Le besoin de convivialité est encore présent...
« Avec de l'insistance, j'ai réussi à faire venir une
collègue », témoigne Line, 47 ans, mère de Laurie.
Aussi entre collègues aller dans le sens du don est un moyen pour elle
de se rassurer " si les autres me suivent je ne suis pas seul", et aussi ça
conforte son choix (si les autre me suivent ce ne doit pas être si nul que ça)
Pour Annie, 40 ans, c'était également une première : « J'ai entendu par voie de
presse que je pouvais me rendre! utile par ce geste-là. Je n'ai pas
d'appréhension, c'est comme une prise de sang ».
Ici est dans le registre du sens de la vie. Elle a besoin pour se donner
un sens d'être utile, alors elle suit le premier journal qu'elle voit et
fonce... L'aiguille est plus grosse que pour une prise de sang. Il faut pas que
ça prenne trop de temps dans un soucis de ne pas rebuter les gens et aussi de
rentabilité de la collecte. Plus ça va vite plus on fait passer de donneurs
Oui mais ... le don de sang est médiatisé, on retrouve régulièrement des avertissements de pénurie, d'information, des banderoles de collectes mobiles .... mais si vous donnez vraiment par générosité, ne regardez pas que ce qu'on vous montre ! il existe aussi plein de besoin tout aussi vitaux ! Les laboratoires pharmaceutiques ont besoin de cobayes pour les futurs médicaments... les risques sont parfois moindres qu'un don de sang, mais personne n'en parle... en effet ça n'a pas un impact direct sur le train de vie des médecins, ni des personnels soignants...
Des diplômes de bon donneurs :
La mise en place des médailles prouve bien le besoin de
reconnaissance qu'on les donneurs : (<= égoïsme)
Ca marche mieux qu'une carte de fidélité de supermarché, pour fidéliser
(manipuler) les donneurs.
"Le dévouement des donneurs de sang bénévoles fait l’objet d’une reconnaissance spécifique au moyen de diplômes, comme le stipule un arrêté daté du 2 mai 2002. Sept niveaux distincts ont ainsi été créés, en fonction du nombre de dons effectué.
Les conditions d’attribution sont les suivantes :
|
Femmes
|
Hommes
|
Diplôme
|
Insigne distinctif
|
|
1er Niveau
|
3 dons
|
5 dons
|
Bronze
|
Bronze
|
|
2e Niveau
|
10 dons
|
10 dons
|
Aucun
|
||
3e Niveau
|
25 dons
|
25 dons
|
Aucun
|
||
4e Niveau
|
45 dons
|
75 dons
|
Argent
|
Argent
|
|
5e Niveau
|
60 dons
|
100 dons
|
Or
|
Or
|
|
6e Niveau
|
100 dons
|
150 dons
|
100 dons
|
150 dons
|
Une palme
|
7e Niveau
|
200 dons et plus
|
200 dons et plus
|
Deux palmes
|